Ce bilan, voisin du chiffre de huit morts donné dès le début par la police, est très en deça de celui avancé par le président Muhammadu Buhari qui avait fait état vendredi dans un communiqué de "dizaines de morts".
L'explosion s'est produite jeudi à Nnewi, dans une usine d'InterCorp Oil Limited, filiale du conglomérat nigérian, Chicason Group.
Elle a provoqué un incendie qui a fait rage durant des heures et s'est étendu aux bâtiments et aux véhicules alentour, plongeant Nnewi dans un nuage de fumée noire et laissant au sol des corps carbonisés.
Une femme de 68 ans est morte samedi "en raison d'une inhalation excessive de vapeurs toxiques, portant le total des morts à neuf", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'Agence nationale des situations d'urgence (NEMA), James Eze.
Trois autres personnes, dont une femme enceinte de sept mois, sont toujours hospitalisées.
Le porte-parole de la présidence, Garba Shehu, interrogé par l'AFP, n'a pas commenté le bilan plus élevé donné initialement par M. Buhari.
"Je ne suis pas en mesure de me prononcer", a-t-il dit.
La police de l'Etat d'Anambra avait de son côté déclaré dès vendredi que le total des morts s'élevait à huit et que six personnes avaient été blessées et hospitalisées.
Les explosions sont fréquentes au Nigeria, premier producteur de pétrole et pays le plus peuplé d'Afrique, où le carburant est transporté sur des routes mal entretenues par des camions en mauvais état. Les accidents surviennent aussi régulièrement lorsque des oléoducs sont endommagés par des pilleurs de brut.
L'explosion de jeudi fait l'objet d'explications divergentes. Selon des sources locales, elle s'est produite après qu'un camion a déchargé des bonbonnes de gaz pour des clients en prévision des fêtes de Noël.
D'autres évoquent une explosion provoquée lors du déplacement d'un conteneur de gaz qui fuyait dans une décharge de l'entreprise.
Avec AFP