Selon le porte-parole de la police de l'État d'Imo, Michael Abatan, des hommes armés ont ouvert le feu sur un convoi de bus se rendant vers une usine de gaz Shell dans la région.
"Nous avons perdu un policier et six employés dans l'attaque", a-t-il déclaré à l'AFP, en ajoutant qu'une enquête était en cours "pour arrêter les agresseurs et déterminer le motif de l'attaque".
SPDC, la filiale nigériane de Shell, a confirmé l'attaque "par des hommes armés inconnus, sur un convoi de bus emmenant le personnel" vers un site dans la région d'Ohaji. "Nous avons depuis fermé le site et l'incident a été signalé à la police pour enquête", a déclaré la société dans un communiqué.
En l'absence de revendication, les autorités nigérianes attribuent généralement ce genre d'attaques, fréquentes dans le sud-est, au mouvement indépendantiste biafrais Ipob (Peuples indigène du Biafra), issu de l'ethnie Igbo.
L'attaque de lundi est survenue le jour même de la promulgation d'une nouvelle loi sur l'énergie visant à fournir aux compagnies pétrolières un cadre plus clair pour investir et travailler au Nigeria, ainsi qu'une meilleure répartition des richesses issues de l'exploitation du sous-sol.