Les trois femmes, qualifiées de "terroristes de Boko Haram" par le porte-parole de l'armée, le colonel Sani Usman, ont tenté d'attaquer des réfugiés qui puisaient de l'eau tôt le matin dans la banlieue de Monguno (Etat de Borno).
Ces déplacés ont été chassés de leurs foyers par de précédentes attaques des rebelles islamistes.
Deux civils ont été blessés lorsque les ceintures d'explosifs des deux premières femmes ont sauté sous les tirs des soldats. La troisième kamikaze s'est fait sauter non loin une heure plus tard, sans faire de victime, selon le colonel Usman.
Ces tentatives d'attentats interviennent juste à la fin du mois de Ramadan.
Une autre tentative d'attentat-suicide avait échoué le 27 juin contre une mosquée de Maiduguri (capitale de l'Etat de Borno) lors d'une prière nocturne.
Pour la première fois depuis six ans, les restrictions de déplacement avaient été levées à Borno pour les célébrations de la fin du Ramadan.
Les deux tentatives d'attentat viennent rappeler la menace toujours présente de Boko Haram, dont l'insurrection a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009.