La secte islamiste Boko Haram a déjà tué des dizaines de personnes dans le Nord-est du Nigeria. Un communiqué du gouvernement annonce que le président Goodluck Jonathan a désigné un panel, dont les sept membres auront pour mission d’entamer les pourparlers avec l’organisation terroriste. Le panel a été créé après que le président se soit entretenu avec les leaders locaux, précisé le communiqué.
Pour l’heure, Boko Haram n’a pas répondu à l’appel du gouvernement.
La décision d’ouvrir des négociations fait suite à l’escalade de la violence qui touche en particulier l’Etat de Borno et sa capitale, Maiduguri, depuis plusieurs mois.
L’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International estime à plus de 140 le nombre de personnes ayant trouvé la mort dans les attentats à la bombe perpétrés par Boko Haram depuis le mois de Janvier.
En réponse à ces attaques, la police a également mené des raids meurtriers.