Dix chefs d'Etat, dont le président Vaz, ont pris part à ce sommet dans la capitale togolaise, a rapporté un journaliste de l'AFP.
"José Mario Vaz, président de la République de Guinée-Bissau a informé la conférence, qu'après consultations avec les forces politiques et la société civile, de la prise de décision suivante: la nomination de M. Aristide Gomez, comme Premier ministre de consensus. Cette nomination sera prise par décret présidentiel le 17 avril 2018 à Bissau", selon un communiqué.
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M. Vaz a également annoncé la tenue des élections législatives le 18 novembre 2018.
"En outre, la conférence a pris note de ce que l'ensemble des acteurs politiques a également décidé de l'ouverture du Parlement le 19 avril 2018 pour statuer notamment sur les points liés à la nomination des membres de la Commission électorale et de la prorogation de la législature", ajoute le texte lu à la fin du sommet, présidé par le chef de l'Etat togolais et président en exercice de la Cédéao, Faure Gnassingbé.
Les chefs d'Etat ouest-africains ont "pris note de ces décisions et dates qui feront partie de la feuille de route" et ont appelé "l'ensemble des acteurs à travailler pour ramener la stabilité dans le pays".
La Guinée-Bissau, petit Etat d'Afrique de l'Ouest, traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par le président Vaz de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), auquel M. Vaz appartient également.
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José Mario Vaz a depuis lors nommé plusieurs Premiers ministres, dont le dernier fin janvier, Augusto Antonio Artur Da Silva.
Les partis signataires d'un accord de sortie de crise conclu à Conakry en octobre 2016 ont jusqu'ici refusé de le soutenir. Cet accord prévoit une "procédure consensuelle" pour choisir un Premier ministre "ayant la confiance du président" et devant rester en place jusqu'aux élections législatives.