A Konna, le poste militaire le plus avancé de l’armée malienne dans le nord, la vie a repris très timidement mais aucun véhicule civil n’est autorisé à quitter ce village pour aller vers Douentza.
Lundi, les habitants étaient terrés chez eux après deux tirs de sommation aux islamistes qui se sont rapprochés à quelque 45 kilomètres des soldats maliens. L’armée malienne a envoyé du matériel et des hommes vers Mopti, Nara à l’est et Diabaly au centre.
Ces derniers jours, les djihadistes, toutes tendances confondues, ont mis sur pied une base militaire à Bambara Maoudé, une localité située entre Tombouctou et Douenzta, deux villes qui sont déjà sous leur contrôle.
Des dizaines de véhicules ont quitté Douentza en direction du sud, se rapprochant ainsi de la ligne de front. Un peu plus au sud, des habitants de Konna ont affirmé que l’armée malienne a procédé à deux tirs de canon en guise de sommation.
Ecoutons un témoignage d’un résident de Douentza, ville contrôlée par le MUJAO.
A Mopti, proche de la ligne de front, l’armée se dit prête à faire face à toute éventualité.
A Washington, le Département d’Etat dit suivre de près l’évolution de la crise dans le nord du Mali. La porte-parole Victoria Nuland a fait savoir mardi que le gouvernement américain souhaite la mise en œuvre rapide des dispositions de la résolution 2085 du Conseil de Sécurité. A cet effet, Washington œuvre de concert avec ses partenaires de l’Union européenne, l’Union africaine et la CEDEAO.
Ce regain de tension intervient quelques jours après l’annonce par le groupe Ansar Dine qu’il renonçait à la cessation des hostilités convenue en décembre à Alger. Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement islamiste, a déclaré que cette offre doit être concomitante à des négociations avec le gouvernement malien. Son mouvement a remis une plateforme politique au président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne.
Cette décision d’Ansar Dine, de même que les dernières conditions posées par le groupe, devrait faire partie de l’agenda des discussions prévues cette semaine à Ouagadougou entre M. Compaoré, Ansar Dine, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et les autorités de Bamako.
Négociations ou pas, rappelons que le président malien par intérim Dioncounda Traoré, dans son discours du nouvel an, a averti « le Mali n’attendra pas des mois » pour partir à la reconquête du Nord, comme certains semblent le préconiser.
Lundi, les habitants étaient terrés chez eux après deux tirs de sommation aux islamistes qui se sont rapprochés à quelque 45 kilomètres des soldats maliens. L’armée malienne a envoyé du matériel et des hommes vers Mopti, Nara à l’est et Diabaly au centre.
Ces derniers jours, les djihadistes, toutes tendances confondues, ont mis sur pied une base militaire à Bambara Maoudé, une localité située entre Tombouctou et Douenzta, deux villes qui sont déjà sous leur contrôle.
Des dizaines de véhicules ont quitté Douentza en direction du sud, se rapprochant ainsi de la ligne de front. Un peu plus au sud, des habitants de Konna ont affirmé que l’armée malienne a procédé à deux tirs de canon en guise de sommation.
Ecoutons un témoignage d’un résident de Douentza, ville contrôlée par le MUJAO.
A Mopti, proche de la ligne de front, l’armée se dit prête à faire face à toute éventualité.
A Washington, le Département d’Etat dit suivre de près l’évolution de la crise dans le nord du Mali. La porte-parole Victoria Nuland a fait savoir mardi que le gouvernement américain souhaite la mise en œuvre rapide des dispositions de la résolution 2085 du Conseil de Sécurité. A cet effet, Washington œuvre de concert avec ses partenaires de l’Union européenne, l’Union africaine et la CEDEAO.
Ce regain de tension intervient quelques jours après l’annonce par le groupe Ansar Dine qu’il renonçait à la cessation des hostilités convenue en décembre à Alger. Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement islamiste, a déclaré que cette offre doit être concomitante à des négociations avec le gouvernement malien. Son mouvement a remis une plateforme politique au président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne.
Cette décision d’Ansar Dine, de même que les dernières conditions posées par le groupe, devrait faire partie de l’agenda des discussions prévues cette semaine à Ouagadougou entre M. Compaoré, Ansar Dine, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et les autorités de Bamako.
Négociations ou pas, rappelons que le président malien par intérim Dioncounda Traoré, dans son discours du nouvel an, a averti « le Mali n’attendra pas des mois » pour partir à la reconquête du Nord, comme certains semblent le préconiser.