Par ailleurs, l'armée malienne a annoncé avoir tué une douzaine de jihadistes pendant des opérations conjointes avec la force française Barkhane cette semaine dans la même région, à l'est de Gao, principale ville du nord du Mali.
Ces opérations, en début de semaine, se sont soldées "par une douzaine de terroristes mis hors d'état de nuire et un autre a été fait prisonnier", a indiqué l'armée malienne dans un communiqué.
"Il s'agit de sorties de routine ayant abouti à l'élimination de combattants jihadistes", a affirmé à l'AFP une source militaire sans autre précision.
Cette source a indiqué que le dernier bilan d'une attaque jihadiste le 9 juillet entre Gao et Menaka (nord-est), à la suite de laquelle une dizaine de militaires maliens avaient été porté manquants, s'élevait désormais à "trois morts et cinq disparus".
Deux militaires rescapés de cette attaque sont arrivés mardi à Menaka, avait-on appris auparavant de sources militaire et locales.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013, à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, etmalgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
Avec AFP