Ces tests, effectués au cours de manoeuvres militaires, sont destinés à montrer que l'Iran est prêt à "affronter toute menace contre la révolution, le régime et l'intégrité territoriale du pays", selon l'agence de presse officielle Irna.
Ces essais de missiles ont été confirmés sur le site officiel des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du pays, qui ont procédé aux exercices.
Le commandant des forces aérospatiales des Gardiens de la révolution, Amir Ali Hajizadeh, a précisé que ces essais avaient débuté il y a plusieurs jours pour s'achever mardi matin.
"Une variété de missiles balistiques longue, moyenne et courte portée ont été lancés en différents lieux" du pays, ceux à longue portée pouvant aller jusqu'à 2.000 km depuis leur pas de tir, a-t-il ajouté.
Les missiles ont été lancés à partir de silos souterrains pour montrer "à nos principaux ennemis" qui "cherchent à affaiblir nos capacités" que les forces armées iraniennes sont mobilisées pour ne pas les laisser faire, selon le commandant Hajizadeh.
Les Etats-Unis avaient annoncé le 17 janvier de nouvelles sanctions liées au programme de missiles balistiques de l'Iran. Cette annonce était intervenue juste après la levée de la plupart des sanctions internationales, conformément à l'accord conclu en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances - dont les Etats-Unis - sur le programme nucléaire iranien.
Le ministère iranien des Affaires étrangères avait dénoncé ces nouvelles sanctions américaines en les jugeant "illégitimes, car le programme balistique de l'Iran n'est pas conçu pour avoir la capacité de transporter des têtes nucléaires".
Début janvier, la télévision iranienne avait montré les images d'une base souterraine contenant des missiles d'une portée de 1.700 kilomètres.
L'Iran avait effectué au moins un essai réussi de ce type de missile en octobre et, selon des experts de l'ONU, cela constituait une violation d'une résolution datant de 2010 interdisant l'utilisation par l'Iran de missiles balistiques de peur qu'ils ne soient dotés d'une tête nucléaire.
Avec AFP