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Nouvelle arrestation en Inde après les agressions de Nigérians


Une manifestation contre le gouvernement nigérian après le meurtre des centaines de Shiites musulmans et l’arrestation de leur leader Ibraheem Zakzaky au Nigeria, à Jammu, Inde, 15 decembre 2015.
Une manifestation contre le gouvernement nigérian après le meurtre des centaines de Shiites musulmans et l’arrestation de leur leader Ibraheem Zakzaky au Nigeria, à Jammu, Inde, 15 decembre 2015.

La police indienne a arrêté un sixième homme en lien avec l'agression d'étudiants nigérians par une foule en périphérie de New Delhi en début de semaine, a indiqué vendredi une responsable des forces de l'ordre.

Un groupe de jeunes Nigérians avait été passé à tabac, certains à coups de chaises en métal et de bâtons, lundi soir à Greater Noida, en grande banlieue de la capitale indienne, nouvel incident raciste envers la communauté africaine dans le pays.

Cet incident, dont les brutales vidéos ont été largement partagées sur les réseaux sociaux, a déclenché un tollé en Inde et à l'international. Le Nigeria a convoqué l'ambassadeur indien dans son pays pour demander la fermeté des autorités dans cette affaire.

Un sixième suspect "était sous intense pression, donc il est venu au commissariat de police pour se rendre", a déclaré à l'AFP Sujata Singh, une responsable de la police locale, ajoutant qu'ils espéraient procéder à quatre nouvelles arrestations sous peu.

La police a identifié soixante personnes impliquées dans ces violences, qui devraient être poursuivies pour émeutes.

Deux jours après ces troubles, une jeune kényane avait affirmé avoir été agressée à son tour dans cette même ville, mais son récit s'est avéré faux.

Les Africains en Inde, dont de nombreux étudiants, font régulièrement état des vexations et humiliations dont ils sont l'objet.

L'an dernier, un jeune Congolais avait été tué à coups de pierres et de briques à New Delhi après une querelle avec un chauffeur de rickshaw.

Des policiers ont été déployés en nombre à Greater Noida afin d'assurer la sécurité des étudiants africains.

Quelque 30.000 Africains vivent dans la capitale indienne.

Avec AFP

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