Des milliers de manifestants ont investi la place Tahrir, au Caire, mardi pour protester contre le Président Mohamed Morsi.
Le dirigeant Egyptien entend maintenir un décret controversé, par lequel il s’est octroyé des pouvoirs étendus. Lundi, le président a indiqué aux juges supérieurs de la nation que le décret restait en vigueur, en dépit des vives réactions qu’il suscite.
A proximité de la place, la police anti-émeute a fait usage de gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants qui l’attaquaient à coups de pierres. Plusieurs milliers d’avocats ont pris part à la manifestation sur la place Tahrir, scandant des slogans contre M. Morsi.
D’après notre correspondante au Caire, le nombre de manifestants devrait augmenter de façon spectaculaire dans la soirée, même si les partisans des Frères musulmans, le parti du président Mohamed Morsi, ont annulé une contre-manifestation.
Dans la ville d’Alexandrie, sur la Méditerranée, environ 3 000 personnes ont protesté contre le président égyptien, mais deux grands rassemblements étaient prévus dans la soirée dans la deuxième ville du pays.
Le tribunal administratif d'Egypte doit examiner le 4 décembre une demande d'annulation de la "déclaration constitutionnelle" élargissant les prérogatives du président, a annoncé lundi le chef adjoint du Conseil d'Etat. Une douzaine de plaintes auraient été déposées devant la justice.
La "déclaration constitutionnelle" émise le jeudi 22 novembre place le président Mohamed Morsi au-delà de tout contrôle judiciaire. Pour l’opposition, c’est le signe évident d’une dérive dictatoriale.
Le dirigeant Egyptien entend maintenir un décret controversé, par lequel il s’est octroyé des pouvoirs étendus. Lundi, le président a indiqué aux juges supérieurs de la nation que le décret restait en vigueur, en dépit des vives réactions qu’il suscite.
A proximité de la place, la police anti-émeute a fait usage de gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants qui l’attaquaient à coups de pierres. Plusieurs milliers d’avocats ont pris part à la manifestation sur la place Tahrir, scandant des slogans contre M. Morsi.
D’après notre correspondante au Caire, le nombre de manifestants devrait augmenter de façon spectaculaire dans la soirée, même si les partisans des Frères musulmans, le parti du président Mohamed Morsi, ont annulé une contre-manifestation.
Dans la ville d’Alexandrie, sur la Méditerranée, environ 3 000 personnes ont protesté contre le président égyptien, mais deux grands rassemblements étaient prévus dans la soirée dans la deuxième ville du pays.
Le tribunal administratif d'Egypte doit examiner le 4 décembre une demande d'annulation de la "déclaration constitutionnelle" élargissant les prérogatives du président, a annoncé lundi le chef adjoint du Conseil d'Etat. Une douzaine de plaintes auraient été déposées devant la justice.
La "déclaration constitutionnelle" émise le jeudi 22 novembre place le président Mohamed Morsi au-delà de tout contrôle judiciaire. Pour l’opposition, c’est le signe évident d’une dérive dictatoriale.