Les abus ont été commis par "un des contingents" de la Minusca, a-t-il ajouté sans préciser lequel. Les faits "pourraient remonter à 2014" mais n'ont été signalés que le 19 juin à la Minusca.
Selon une autre source de l'ONU, il s'agit "d'un contingent africain".
L'ONU tente de vérifier ces accusations et "fournit un soutien aux victimes". Le pays dont est originaire le contingent soupçonné a été averti le 20 juin, a précisé M. Dujarric. "Nous espérons qu'il va enquêter et nous tenir au courant" et qu'il "va agir rapidement", a-t-il ajouté.
L'ONU s'en remet aux pays contributeurs de troupes pour sanctionner leurs ressortissants coupables de tels abus.
L'ONU est déjà sous le feu des critiques pour sa gestion d'une affaire d'accusations de viols d'enfants en RCA par des soldats français et africains. Ces soldats n'étaient cependant pas sous son commandement.
Quatorze militaires français font l'objet d'une enquête judiciaire en France dans cette affaire.
L'organisation a chargé lundi trois experts indépendants d'évaluer la manière dont elle a géré cette affaire et de lui recommander des mesures pour améliorer les procédures en vigueur.
Avec AFP