Les suspects, âgés entre 22 et 42 ans, menés par "un ex-détenu dans une affaire de terrorisme" ont des liens avec un autre réseau "partisan de Daech" (acronyme arabe de l'EI), démantelé début février à Tanger et à Meknès, qui planifiait des attaques au Maroc, a indiqué un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Les perquisitions menées par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ, unité antiterroriste) ont permis la saisie d’armes blanches, couteaux, bâtons, chaînes métalliques, pantalons militaires et divers équipements électroniques, selon la même source.
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Les investigations ont révélé que les suspects avaient été impliqués dans des agressions de personnes à Tanger, selon la même source.
En 2017, le BCIJ a démantelé neuf "structures terroristes" et "neutralisé 186 terroristes présumés", selon un bilan récent officiel.
Épargné par les attentats commis par l'EI, le royaume qui revendique une politique très active en matière de lutte antiterroriste avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et Marrakech (17 morts en 2011).
Avec AFP