"Le président et cofondateur du Front de libération de l'enclave de Cabinda/Forces armées de Cabinda (FLEC/FAC), Nzita Henrique Tiago, est mort aujourd'hui (vendredi) à Paris", a déclaré à l'AFP son fils, Jean-Claude Nzita.
Le vieil homme était malade, a-t-il ajouté sans plus de précision.
Nzita Tiago avait participé à la création du FLEC en 1963 à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville.
L'enclave de Cabinda - coincée entre les deux Congo, le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo (RDC) - produit 60% du pétrole de l'Angola, deuxième producteur d'Afrique, mais la majorité de ses 400.000 habitants vit dans la pauvreté.
Elle est le théâtre de troubles séparatistes depuis son annexion par l'Angola après l'indépendance de cette ancienne colonie portugaise en 1975.
Malgré un accord de paix signé en 2006 avec l'une des branches du FLEC, les séparatistes n'ont jamais renoncé à la lutte.
Leur dernier coup d'éclat visible sur la scène internationale remonte au 8 janvier 2010, avec le mitraillage d'un bus de l'équipe de football du Togo, lors de la Coupe d'Afrique des Nations de football (CAN). L'incident avait fait deux morts.
En mars dernier, le FLEC/FAC avait affirmé avoir abattu plus de trente militaires, une information qui n'avait pas été confirmée de source indépendante.
Avec AFP