Le chef de l’Etat nigérian, qui effectue une visite de quatre jours aux Etats-Unis, a assuré que la force multinationale, sous commandement nigérian, pourra bientôt être déployée dans des opérations contre les militants de Boko Haram. En plus du Nigeria, le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Bénin ont fourni des contingents. Les efforts militaires progressent sur le terrain, permettant de tuer des chefs du groupe, a affirmé le président Buhari qui, s’est, toutefois refusé d’en prédire la fin.
Après ses entretiens lundi, à la Maison-Blanche, avec le président Barack Obama, le dirigeant nigérian a discuté hier avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry, avant des rencontres avec les membres du Congrès et la diaspora nigériane des Etats-Unis.
Sous le régime de Goodluck Jonathan, le Nigéria avait espéré obtenir une aide militaire, y compris des hélicoptères de combat, mais l’administration Obama y était réticente du fait des allégations de violations des droits humains par les forces de sécurité nigériane.