Benjamin Netanyahu a, pour sa part, salué la rencontre comme une occasion de renforcer "l'amitié, qui est forte, et l'alliance, qui est forte", entre les deux pays.
Les deux personnalités ont mis plutôt en avant la solidité des liens entre les Etats-Unis et Israël, après des mois de tensions sur le dossier nucléaire iranien et en dépit de relations personnelles difficiles.
Ce face-à-face entre les deux hommes était le premier depuis la conclusion d'un accord avec Téhéran sur son programme nucléaire controversé, pièce maîtresse de la politique étrangère de M. Obama qualifiée d'"erreur historique" par M. Netanyahu.
Martelant sa conviction que l'Etat hébreu avait non seulement le droit mais aussi l'obligation de se défendre", M. Obama a vivement condamné la vague de violence dans les Territoires palestiniens et à Jérusalem qui fait craindre une nouvelle intifada.
"Nous condamnons de la manière la plus ferme qui soit les violences palestiniennes contre des citoyens israéliens innocents", a-t-il déclaré.
Depuis le 1er octobre, les violences ont fait 75 morts côté palestinien, dont un Arabe Israélien, et dix côté israélien dans les Territoires palestiniens, à Jérusalem et en Israël. Une grande majorité des Palestiniens tués l'ont été car ils projetaient ou menaient des attaques selon Israël.
Le président américain a souligné qu'il entendait évoquer avec M. Netanyahu la mise en place de l'accord sur le nucléaire iranien, reconnaissant que "le profond désaccord" avec ce dernier sur ce sujet n'était "un secret pour personne".
De son côté, le Premier ministre israélien a affiché sa détermination à trouver une solution au conflit israélo-palestinien.
"Nous n'avons pas abandonné nos espoirs de paix, nous ne le ferons jamais", a-t-il lancé, affirmant son engagement en faveur d'une solution à "deux Etats" caractérisée par "un Etat palestinien démilitarisé qui reconnaisse l'Etat juif".
Avec AFP