Le président Barack Obama a demandé aux sénateurs républicains John McCain et Lindsey Graham de se rendre la semaine prochaine en Egypte, où la crise politique perdure. Les deux parlementaires siègent ensembles à la Commission des forces armées du Sénat.
Washington s’interroge sur l’opportunité de poursuivre son programme d’aide économique et militaire à l’Egypte. Un programme chiffré à 1,5 milliards de dollars par an.
Par ailleurs, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, qui dit avoir eu des entretiens avec l’ex-président Mohamed Morsi, assure que ce dernier se porte bien.
Mme Ashton a dit que sa rencontre avec Morsi était la condition de sa venue en Egypte et que les autorités égyptiennes lui ont « librement offert » cette opportunité. Elle a indiqué avoir eu « une discussion amicale, ouverte et franche » avec lui sur la crise politique en Egypte.
Mme Ashton a dit ne pas connaître le lieu de détention de M. Morsi, et n’a pas voulu commenter outre mesure les propos que l’ex-président lui a adressés. Leur rencontre de deux heures constituait le tout premier contact entre le leader déchu et un diplomate internationale depuis son arrestation par l’armée il y a presqu’un mois.
Lors d’une conférence de presse aux côtés de Mme Ashton, le vice-président intérimaire Mohamed ElBaradei a fait savoir que M. Morsi ne fera pas partie d’un processus transitionnel.
« Après le 30 juin, il est clair qu’il y a une nouvelle phase, une correction de la révolution. Je pense qu’il y aura une nouvelle feuille de route. M. Morsi a échoué, mais les Frères musulmans continueront à faire partie du processus politique et nous aimerions qu’ils fassent partie du processus politique », a déclaré M. Elbaradei. Selon lui, la fin des manifestations des partisans de Morsi peut être obtenue pacifiquement.
Mme Ashton, qui a eu des entretiens avec les dirigeants intérimaires égyptiens, de même que les Frères musulmans et d’autres groupes, a exhorté les uns et les autres à trouver une solution inclusive. Toutefois, elle a tenu à assurer qu’elle n’était pas là pour imposer une solution.
« Je ne suis pas ici pour demander aux gens de faire des choses, je suis ici pour voir où les points de convergence pourraient se situer, et les mesures de confiance qui pourraient aider tout le monde à progresser », a-t-elle fait valoir, en ajoutant: « C’est le pays des Egyptiens et c’est à eux de décider ensemble comment ils iront de l’avant ».
La chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE) a indiqué que l’Union est dispose à aider l’Egypte dans l’organisation de futures élections, et elle a proposé notamment l’envoi d’observateurs électoraux.
Washington s’interroge sur l’opportunité de poursuivre son programme d’aide économique et militaire à l’Egypte. Un programme chiffré à 1,5 milliards de dollars par an.
Par ailleurs, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, qui dit avoir eu des entretiens avec l’ex-président Mohamed Morsi, assure que ce dernier se porte bien.
Mme Ashton a dit que sa rencontre avec Morsi était la condition de sa venue en Egypte et que les autorités égyptiennes lui ont « librement offert » cette opportunité. Elle a indiqué avoir eu « une discussion amicale, ouverte et franche » avec lui sur la crise politique en Egypte.
Mme Ashton a dit ne pas connaître le lieu de détention de M. Morsi, et n’a pas voulu commenter outre mesure les propos que l’ex-président lui a adressés. Leur rencontre de deux heures constituait le tout premier contact entre le leader déchu et un diplomate internationale depuis son arrestation par l’armée il y a presqu’un mois.
Lors d’une conférence de presse aux côtés de Mme Ashton, le vice-président intérimaire Mohamed ElBaradei a fait savoir que M. Morsi ne fera pas partie d’un processus transitionnel.
« Après le 30 juin, il est clair qu’il y a une nouvelle phase, une correction de la révolution. Je pense qu’il y aura une nouvelle feuille de route. M. Morsi a échoué, mais les Frères musulmans continueront à faire partie du processus politique et nous aimerions qu’ils fassent partie du processus politique », a déclaré M. Elbaradei. Selon lui, la fin des manifestations des partisans de Morsi peut être obtenue pacifiquement.
Mme Ashton, qui a eu des entretiens avec les dirigeants intérimaires égyptiens, de même que les Frères musulmans et d’autres groupes, a exhorté les uns et les autres à trouver une solution inclusive. Toutefois, elle a tenu à assurer qu’elle n’était pas là pour imposer une solution.
« Je ne suis pas ici pour demander aux gens de faire des choses, je suis ici pour voir où les points de convergence pourraient se situer, et les mesures de confiance qui pourraient aider tout le monde à progresser », a-t-elle fait valoir, en ajoutant: « C’est le pays des Egyptiens et c’est à eux de décider ensemble comment ils iront de l’avant ».
La chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE) a indiqué que l’Union est dispose à aider l’Egypte dans l’organisation de futures élections, et elle a proposé notamment l’envoi d’observateurs électoraux.