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Obama croit toujours à la "solution à deux Etats" entre Israël et Palestiniens


Barack Obamam et Mahmoud Abbas le 21 mars 2013
Barack Obamam et Mahmoud Abbas le 21 mars 2013
Barack Obama a affirmé jeudi que la solution à deux Etats "continuait à exister", lors d'une rencontre avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, sans tracer de voie pour y parvenir et s'abstenant d'appeler au gel de la colonisation israélienne.

Le président américain a par ailleurs condamné le tir de deux roquettes contre Israël par un groupe armé de la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, tout comme Mahmoud Abbas qui a de son côté "condamné la violence contre les civils, quelle qu'en soit la source, y compris le tir de roquettes".

"Sur la base des conversations que j'ai eues avec le Premier ministre Netanyahu et le président Abbas, je pense que la possibilité d'une solution à deux Etats continue d'exister", a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse à l'issue de la rencontre.

"Nous ne considérons pas la poursuite de la colonisation comme constructive, adéquate, ou de nature à faire avancer la cause de la paix", a ajouté le président américain, indiquant néanmoins que la question devrait être réglée lors de pourparlers de paix et non par un gel de la construction, comme l'exigent les Palestiniens.

M. Abbas a assuré que les Palestiniens étaient "prêts à appliquer leurs engagements requis par le processus de paix afin de parvenir à une solution à deux Etats, la Palestine et Israël" mais réaffirmé que la colonisation était un obstacle "catastrophique sur le chemin de la paix".

Le président américain est le plus important dirigeant à se rendre dans les Territoires palestiniens depuis l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU le 29 novembre, à laquelle les Etats-Unis se sont opposés, a reconnu que "le peuple palestinien méritait la fin de l'occupation et des humiliations quotidiennes qui en découlent".

Au même moment, quelque 150 manifestants ont tenté d'approcher du complexe présidentiel, protégé par un important dispositif de sécurité pour protester contre cette visite.
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