Les autorités de la Guinée équatoriale ont expulsé le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le pays.
Ce pays d'Afrique centrale de plus de 1,2 million d'habitants a enregistré plus de 1 000 cas de COVID-19 et 12 décès depuis la confirmation de son premier cas à la mi-mars, selon les données de l'OMS.
"En termes de population, nous estimons qu'il s'agit d'un des pays les plus touchés vu le nombre de cas", a déclaré la Botswanaise Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l’Afrique.
Le gouvernement équato-guinéen a demandé à l'OMS de remplacer son représentant, Triphonie Nkurunziza, a précisé Mme Moeti, sans donner de détails sur les raisons.
"J'aimerais souligner que nous nous sommes engagés à travailler avec le gouvernement, en particulier pour soutenir la population équato-guinéenne", a ajouté Mme Moeti.
L’expulsion du représentant permanent de l’OMS constitue un nouveau revers pour cette agence onusienne chargée de la santé. Le Burundi avait expulsé l’équipe de l’OMS au mois de mai, et le président américain Donald Trump avait annoncé le retrait de son pays de l’OMS.