"Nous faisons de bons progrès et nous commençons à voir des résultats, en particulier à l'épicentre (dans les districts) de Mubende et Kassanda. Avec des déplacements restreints et l'accent mis sur la communication des risques dans les communautés (...), nous constatons une tendance à la baisse du nombre de cas", a déclaré mercredi Jane Ruth Aceng en marge d'une conférence sur la santé dans la capitale.
"Nous ne voyons pas non plus de cas à Kampala, dans la métropole du Grand Kampala, et nous n'avons pas non plus vu de cas à Masaka et Jinja. (...) Nous progressons et c'est un progrès admirable", a-t-elle souligné.
Selon des chiffres de l'OMS Ouganda, au 22 novembre aucun cas n'avait été déclaré depuis dix jours dans le district de Mubende et depuis douze jours dans celui de Kassanda. Dans la capitale, aucun cas n'avait été recensé depuis neuf jours. Les zones de Mubende et Kassanda, dans le centre du pays, ont été au coeur de la flambée d'Ebola qui a été déclarée le 20 septembre.
Selon des critères fixés par l'OMS, une flambée de la maladie est déclarée terminée après 42 jours consécutifs - soit deux fois la période d'incubation de la maladie - sans nouveau cas. Un total de 55 personnes sont mortes de cette résurgence du virus, issue d'une souche dite soudanaise, selon l'OMS.
Ebola est une fièvre hémorragique virale souvent mortelle. La maladie doit son nom à une rivière de la République démocratique du Congo (RDC) où elle a été découverte en 1976. L'Ouganda a connu six épisodes d'Ebola, dont le dernier en 2019. Quatre d'entre eux ont été causés par la souche dite soudanaise.