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Des heurts devant le service des migrations à Mayotte


La police anti-émeute monte la garde devant la préfecture alors que les manifestants déploient des banderoles à Mamoudzou dans le territoire français d'outre-mer de Mayotte le 20 février 2018.
La police anti-émeute monte la garde devant la préfecture alors que les manifestants déploient des banderoles à Mamoudzou dans le territoire français d'outre-mer de Mayotte le 20 février 2018.

Des heurts se sont produits devant le service des migrations de Mayotte, île française de l'océan Indien où, pour la deuxième journée consécutive, plusieurs centaines de personnes ont manifesté contre l'insécurité.

Plus de 400 personnes, selon la police, emmenées par une intersyndicale et une fédération d'associations ont manifesté dans les rues de Mamoudzou, après un millier la veille.


Les bousculades ont éclaté lorsque le cortège s'est arrêté devant le service des migrations et de l'intégration de la préfecture où comme mardi, un dispositif de police avait été mis en place tandis que les étrangers, qui patientent généralement devant l'administration, avaient été priés de rentrer à l'intérieur.

L'île de Mayotte est confrontée à une forte pression migratoire venant des Comores, à 70 km.


Pendant plus d'une heure, des manifestants ont chargé de manière sporadique les forces de l'ordre qui les ont repoussés, provoquant bousculades et mouvements de foule.

>> Lire aussi : Le préfet de Mayotte veut intensifier la lutte contre l'immigration clandestine

En septembre, le service des migrations avait été bloqué par un collectif d'associations de Mayotte protestant contre l'immigration clandestine, qu'il accuse de nombreux maux, notamment de l'insécurité qui sévit sur l'île.

Depuis un mois, les personnels de trois établissements scolaires de l'île ont exercé leur droit de retrait, notamment à la suite de l'assaut d'un lycée par des dizaines de jeunes armés. Les conducteurs de cars scolaires observent également un droit de retrait depuis trois semaines en raison des caillassages répétés de leurs véhicules par de jeunes délinquants.

Avec AFP

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