Ces personnes sont notamment accusées d'avoir rejoint les groupes Liwa al-Thawra, responsable de l'assassinat d'un général de l'armée en 2016, et Hasm. Ils devront également répondre de 12 "opérations terroristes" ayant entre autres abouti à la mort de policiers, a précisé ce responsable.
Sur les 278 personnes renvoyées devant le tribunal militaire, 141 sont déjà en détention préventive.
Les deux groupes, Liwa al-Thawra et Hasm, sont apparus après la destitution en 2013 par l'armée égyptienne du président démocratiquement élu, Mohamed Morsi, et la répression féroce qui a suivi contre ses supporteurs des Frères musulmans.
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La police a accusé à plusieurs reprises la confrérie d'avoir dirigé ces deux groupes, une accusation reprise dans l'arrêt de renvoi dimanche.
Les Frères musulmans, déclarés par le régime "organisation terroriste" en décembre 2013, nient toute implication dans des actions violentes en affirmant se cantonner à l'action politique.
De nombreux procès de masse pour "terrorisme" ont eu lieu devant les cours civiles et militaires égyptiennes depuis 2013.
La semaine dernière, le procureur général en Egypte a déféré à la justice militaire 555 membres présumés d'une branche du groupe jihadiste Etat islamique (EI) active dans la péninsule du Sinaï, dans l'est du pays.
Avec AFP