"Il n'y aura pas de courant pendant 33 jours car l'on réalise les travaux de révision technique à la suite d'une panne à la centrale hydroélectrique de Djibloho", avait déclaré à la télévision d'Etat début septembre Eugenio Edu Ndong, ministre de l'Industrie et de l'Energie.
Selon plusieurs habitants joints par téléphone depuis Malabo, capitale politique du pays, Bata est effectivement plongée dans le noir depuis "plus de quatre semaines".
Des hôtels utilisent des groupes électrogènes et des lampadaires fonctionnent par intermittence.
Certains habitants sont désormais injoignables par téléphone, faute de pouvoir recharger les batteries.
Autre conséquence de cette coupure d'électricité: le vol de début de soirée qui relie Malabo, située sur l'île de Bioko, à Bata, la capitale économique, ne peut plus atterrir, "faute de lumière à l'aéroport", selon la compagnie nationale équato-guinéenne Ceiba.
L'utilisation de bougies et de lampes à pétrole lors des coupures de courant, ainsi que les branchements anarchiques dans les quartiers populaires, sont à l'origine de nombreux incendies en Guinée équatoriale.
Avec AFP