Les membres républicains de la commission ont dit avoir terminé leur enquête sur les ingérences russes, et ont publié sur une page leurs conclusions principales. Elles devraient être immédiatement contestées par les membres démocrates, ceux-ci ayant dénoncé depuis des mois la conduite partisane de cette enquête parlementaire, dans le but selon eux de protéger le président républicain.
Parmi les conclusions annoncées lundi, les élus réfutent la conclusion des services de renseignements américains, annoncée en janvier 2017, sur la préférence supposée de Vladimir Poutine pour Donald Trump en 2016 contre Hillary Clinton.
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Les républicains prennent acte d'un nombre de cyberattaques russes contre les institutions politiques américaines en 2015 et 2016, notamment par les réseaux sociaux. Mais ils critiquent la "réponse défaillante" de l'administration avant l'élection, et disent avoir enquêté sur la façon dont des sources russes ont alimenté un dossier de recherche anti-Trump financé par le camp Clinton.
Enfin, les élus soulignent des "contacts problématiques entre de hauts responsables de la communauté du renseignement (de l'ère Obama, ndlr) et les médias", selon le résumé mis en ligne par la commission lundi.
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Le rapport, de plus de 150 pages, contient plus de 40 "conclusions initiales" et plus de 25 recommandations. Il va être présenté à la minorité démocrate mardi pour commentaire. La commission devra ensuite voter pour soumettre le rapport à une procédure de déclassification, afin qu'il puisse être rendu public.
Ce n'est pas la seule enquête menée au Congrès sur la Russie. La commission du Renseignement du Sénat finalise la sienne, indépendamment, et contrairement à la Chambre, majorité et minorité collaborent dans le but de publier un rapport commun.
Avec AFP