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Pas de traces de violence sur le corps de l’évêque camerounais retrouvé dans le fleuve Sanaga


Mgr Samuel Kleda, président de la conférence épiscopale nationale du Cameroun lors d'un point de presse à Yaoundé, le 14 juin 2017. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)
Mgr Samuel Kleda, président de la conférence épiscopale nationale du Cameroun lors d'un point de presse à Yaoundé, le 14 juin 2017. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)

Le procureur général près de la Cour d’appel de la région camerounaise du Centre a relevé mardi le constat des médecins légistes, prévenant que l’enquête sur le décès de Mgr Jean-Marie Benoît Bala, évêque du diocèse de Bafia dont le corps a été retrouvé au fond du fleuve Sanaga, se poursuivait.

"Après examen approfondi, ils (les médecins légistes) ont relevé l’absence de toutes traces de violence sur le corps du défunt et ont conclu à cet égard que la noyade est la cause la plus probable du décès de l’évêque ", indique le procureur général Jean Fils Ntamack dans un communiqué dont VOA Afrique a reçu une copie.

Communiqué du procureur général Jean Fils Ntamack, 4 juillet 2017.
Communiqué du procureur général Jean Fils Ntamack, 4 juillet 2017.

Le procureur Ntamack précise que plusieurs autopsies ont été pratiquées sur la dépouille mortelle de l’évêque de Bafia pour parvenir à ce constat.

Toutefois, les autorités camerounaises ont décidé de recourir à une expertise internationale via Interpol, après un premier examen par deux collèges de médecins locaux les 2 et 22 juin 2017.

Le procureur Ntamack informe aussi que la dépouille de l’évêque a été remise à l’église après les constatations médico-légales pour inhumation.

Plusieurs personnes ont été auditionnées et diverses perquisitions menées, indique-t-il.

Le corps sans vie de Mgr Jean-Marie Benoît Bala avait été retrouvé près du village Tsang, à 3 km de la localité de Monatele dans la région du Centre.

Mgr Balla était porté disparu trois jours avant la découverte de son corps. Sa voiture avait été stationnée sur le pont d'Ebebda, à 80 km de Yaoundé. À l'intérieur, un bout de papier, " je suis dans l'eau ".

"On y a trouvé un mot inscrit ‘je suis dans l'eau’", avait rapporté Marcelline Manga, assistante de communication à la conférence épiscopale nationale du Cameroun.

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