"Il y a des choses qui ne sont pas négociables, des choses qui ne peuvent ni ne seront négociées", a-t-il martelé lors d'une conférence de presse à Washington. "Le fait de dire que le Mexique puisse payer pour le mur est une chose qui n'est simplement pas négociable", a-t-il ajouté.
"Nous reconnaissons que c'est le début d'une nouvelle relation avec le président Trump et avec son gouvernement. Nous reconnaissons que, comme l'a dit le président Peña Nieto, nous sommes prêts à négocier. Nous avons des priorités et des objectifs clairs", a poursuivi le chef de la diplomatie mexicaine.
M. Videgaray était présent à Washington avec une délégation mexicaine pour préparer la visite le 31 janvier du président mexicain, Enrique Peña Nieto. Mais ce dernier a renoncé jeudi à ce déplacement, devant l'insistance de Donald Trump pour que les Mexicains assument le coût de construction du mur frontalier, destiné à endiguer l'immigration illégale vers la première économie mondiale.
Le président américain envisage de financer la construction du mur en imposant une taxe de 20% sur tous les produits venus du Mexique, a avancé son porte-parole Sean Spicer jeudi après-midi, avant de faire partiellement machine arrière sur ses propos, affirmant qu'il s'agissait seulement d'une proposition parmi d'autres.
Avec AFP