L'avocat de M. Adly, Farid al-Dib a dit que l'ancien ministre serait libéré de prison en attendant un nouveau jugement.
Le général Habib al-Adly dirigeait d'une main de fer la toute-puissante police égyptienne, dont les exactions ont été l'un des déclencheurs de la révolte populaire qui a chassé le président Hosni Moubarak du pouvoir en 2011.
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Un tribunal du Caire l'avait jugé en avril dernier, avec dix autres responsables du ministère de l'Intérieur, coupable d'avoir détourné plus de deux milliards de livres (environ 104 millions d'euros) alors qu'il était ministre de l'Intérieur.
La cour de cassation a décidé jeudi d'annuler ce jugement, ainsi que celui concernant les 10 autres anciens responsables du ministère, pour une raison procédurale qui n'a pas été précisée.
M. Adly avait été arrêté en décembre. Il était introuvable depuis sa condamnation.
L'ex-ministre avait été en revanche acquitté, de même que l'ex-président Moubarak lui-même, après des accusations d'implication dans la mort de manifestants lors de la révolte de 2011.
L'ex-président Moubarak a été libéré en mars 2017, à la suite de cet acquittement.
Sous M. Adly, le ministère de l'Intérieur était accusé de pratiquer la torture de façon systématique et de réprimer toute forme d'opposition au régime Moubarak.
Avec AFP