"Personne ne doit se laisser duper par cet exercice" visant à perpétuer "la dictature du régime à parti unique", a écrit Mike Pompeo.
Le processus, selon ce communiqué du chef du département d'Etat américain, a été marqué par une "orchestration politique savamment montée" et la "répression" de tout débat public.
Les Cubains ont approuvé à plus de 86% la réforme de la Constitution, apportant leur soutien au socialisme sur l'île caribéenne.
Le nouveau texte réaffirme le rôle unique du Parti communiste cubain (PCC), mais reconnaît le marché, la propriété privée et les investissements étrangers destinés à relancer une économie minée par les pénuries.
Mais, pour M. Pompeo, le texte cimente surtout le système socialiste à Cuba, "bloquant toute possibilité de réformes économiques terriblement nécessaires".
D'autre part, la nouvelle Constitution échoue selon lui "à garantir au peuple cubain les libertés fondamentales".
Le nouveau texte a été brandi par le gouvernement cubain comme étendard du socialisme et une preuve de solidarité avec le Venezuela de Nicolas Maduro, que Washington essaye de faire partir.
La Havane a réagi dans la soirée en exigeant que le département d'Etat américain "cesse de s'immiscer dans les affaires internes des autres pays et d'interférer dans les processus électoraux des autres nations".
Avec AFP