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Peur sur les places boursières mondiales


Peur sur les places boursières mondiales
Peur sur les places boursières mondiales

En attendant l'ouverture de Wall Street ce lundi, la planète redoute les effets d'une crise boursière après la dégradation de la note américaine par S&P.

A travers le monde, les gouvernements tentaient ce week-end d'évaluer l'impact du déclassement du crédit américain sur l'économie mondiale. Ce lundi, tous les regards se portent sur les places boursières asiatiques, qui offriront la première réaction à la décision de Standard & Poor’s.

La Chine communiste a eu des mots durs pour Washington, affirmant que les États-Unis ont besoin d’accepter le fait douloureux que le jour où ils pouvaient simplement emprunter pour se tirer d’affaire est révolu.

Dans un commentaire cinglant diffusé par l'agence officielle Xinhua, Pékin a condamné les Etats-Unis pour ce qu'il a qualifié d’« addiction à la dette » et « querelles politiques à courte vue », en ajoutant que le monde a besoin d'une nouvelle monnaie de réserve stable.

Toujours selon Xinhua, la Chine a désormais le droit d'exiger des États-Unis « qu'ils affrontent le problème de leur dette structurelle et assurent la sécurité des actifs chinois en dollars ».

Le Japon, autre grand créancier des Etats-Unis, a déclaré que la décision de Standard & Poor’s n'affecterait pas les investissements de Tokyo dans les bons du Trésor américain. La banque centrale sud-coréenne a discuté de la question dimanche mais, tout comme l’Australie, a déconseillé toute réaction excessive.

L'Inde a qualifié la situation de « grave » tandis que la Russie calmait le jeu. Moscou a précisé ne pas avoir l'intention de procéder dans l'immédiat à des ajustements de ses réserves de devises libellées en dollars, vu que l'abaissement d'un cran de la note américaine n'est qu'une correction modérée qui peut être ignorée du point de vue de la gestion d'investissement à long terme.

Pour sa part, le ministre de l'économie François Baroin a assuré que la France « a une totale confiance dans la solidité de l'économie américaine ».

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