Il s'agit d'une très forte augmentation du nombre de sinistrés par rapport au dernier bilan mi-août qui faisait état de 64 morts et de 69.515 personnes touchées à travers le pays.
"La situation des dégâts à la date du 13 septembre 2021 est la suivante: 70 pertes en vies humaines, 25.888 ménages sinistrés abritant 206.457 personnes sinistrées", détaille un communiqué du Conseil des ministres transmis à l'AFP.
Les régions les plus touchées sont celles de Maradi, dans le Sud-Est, d'Agadez dans le Nord désertique et Niamey, d'après les services de la Protection civile.
En outre, les pluies, qui provoquent des inondations et des glissements de terrain, ont détruit ou endommagé plus de 14.800 maisons, et provoqué l'effondrement de classes, de puits d'eau potable ainsi que des mosquées, note le communiqué.
Elles ont également endommagé des infrastructures routières et englouti des superficies de cultures.
En dépit de sa courte durée de trois à quatre mois maximum - de juin à août ou septembre - la saison des pluies est régulièrement meurtrière depuis plusieurs années, notamment dans les zones désertiques du Nord.
En 2020, les inondations avaient fait 73 morts et créé un crise humanitaire avec 2,2 millions de personnes nécessitant une assistance, selon l'ONU. En 2019, 57 personnes avaient trouvé la mort.