Les 439 rescapés, répartis en deux groupes, ont été secourus dans le désert à Assamaka, localité nigérienne frontalière de l'Algérie, où ils étaient arrivés "à pied", indique l'OIM sur sa page facebook.
Le 3 septembre, une première vague de 347 migrants de 13 pays ouest-africains a été secourue par une équipe de recherche et de sauvetage de l'OIM.
92 autres migrants africains sont arrivés le 4 septembre dans la même zone avant d'être pris en charge par les secours.
L'agence onusienne ne précise pas si ces migrants ont été refoulés par Alger, comme ce fut récemment le cas de milliers d'autres clandestins.
L'OIM assure toutefois qu'ils sont hébergés dans son centre de transit d'Arlit (nord du Niger) et que ceux qui le souhaitent seront acheminés dans leur pays d'origine.
Mi-août, 128 migrants dont 8 femmes et 14 enfants en provenance d'Algérie, avaient été sauvés près de la frontière algérienne.
Le Niger, qui reçoit un important appui matériel et financier européen, mène une lutte implacable pour juguler le flux migratoire transitant par son territoire notamment le nord désertique.
Selon les statistiques européennes, environ 90% des migrants d'Afrique de l'Ouest traversent le Niger pour rejoindre pricipalement la Libye puis l'Europe.
Mi-juillet, au cours d'une visite au Niger, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, s'était réjoui de la chute "de plus de 95%" du flux de migrants transitant par le Niger vers la Libye et l'Europe, entre 2016 et 2017.
Lundi, l'Union européenne (UE) a versé une aide de 21 millions d'euros (près de 13,775 milliards de francs CFA) au Niger pour l'aider notamment dans la lutte contre l'émigration clandestine vers l'Europe.
Avec AFP