Trois des huit prévenus ont été relaxés pour délit non constitué. Par contre Abdourahmane Sano, coordinateur du Front national pour la défense de la constitution, a été condamné à un an de prison, ses quatre compagnons à six mois d’emprisonnement ferme.
Leurs avocats ont promis de saisir la cour d’appel de Conakry pour les faire libérer.
La mobilisation ne faiblit pas malgré ces condamnations. Les femmes du FNDC prévoient une marche mercredi à Conakry. Cette marche sera suivie jeudi 24 octobre d’une manifestation contre le 3e mandat d’Alpha Condé.
La Guinée doit organiser des élections législatives et présidentielle en 2020. La proposition, par le président Condé, de doter le pays d’une nouvelle constitution, est perçue par ses opposants comme une façon de s’éterniser au pouvoir.