"J'ai fait valoir au ministre (saoudien) des Affaires étrangères que l'unité du Golfe est nécessaire" et que "nous devons la réaliser", a indiqué M. Pompeo dans des déclarations à la presse à Ryad aux côtés de son homologue saoudien, Adel al-Jubeir.
M. Pompeo était arrivé samedi à Ryad, première étape d'une tournée au Proche-Orient auprès d'alliés clefs des Etats-Unis, la première depuis sa confirmation à son poste. Il s'est rendu dimanche en Israël et est ensuite attendu en Jordanie.
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L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en juin 2017 en l'accusant de soutenir des groupes extrémistes, ce que Doha dément, et de se rapprocher de l'Iran, grand rival régional de Ryad.
Toutes les tentatives pour réconcilier ces pays son restées vaines jusqu'ici et, pour briser son isolement, le Qatar a multiplié les offensives de charme en direction des pays occidentaux, notamment des Etats-Unis où il a passé de nombreuses commandes d'armes.
Dans l'avion qui le menait d'Arabie saoudite en Israël, M. Pompeo est revenu sur le sujet en estimant que les pays du Golfe allaient trouver les moyens de se réconcilier.
"Ils trouveront une solution. Je pense qu'ils seront tous d'accord qu'il est dans l'intérêt de tous que les Etats du Golfe trouvent le moyen d'être ensemble", a-t-il déclaré.
"Nous avons un défi commun qui est l'Iran et je pense qu'ils le reconnaissent tous. Nous espérons qu'ils règleront à leur façon leur différend entre eux", a ajouté M. Pompeo.
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Une organisation régionale, le Conseil de coopération du Golfe (CCG), regroupe les six pétromonarchies du Golfe: Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar.
Le Koweït et Oman n'ont pas rompu avec le Qatar.
Avec AFP