Les deux hommes se verront à Brasilia, la capitale brésilienne, où ils assisteront à l'investiture de Jair Bolsonaro. Le président élu d'extrême droite est, comme Donald Trump, un farouche partisan d'une relation étroite avec Israël.
M. Netanyahu, qui a rencontré à plusieurs reprises le secrétaire d'Etat américain, est en très bons termes avec le locataire de la Maison Blanche, ravi de sa décision de retirer les Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien comme du transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem.
Mais l'annonce la semaine dernière du retrait des 2.000 soldats américains déployés en Syrie est loin d'avoir recueilli les mêmes louanges.
Si Benjamin Netanyahu a officiellement affirmé respecter la décision de son grand allié, l'Etat hébreu voyait, avec la présence des troupes américaines en Syrie, un rempart contre l'ennemi juré, l'Iran, et un contrepoids à l'influence russe.
Israël a mené des centaines de frappes en Syrie, expliquant cibler les forces iraniennes et leurs alliés du Hezbollah.
Donald Trump, dont la décision a provoqué la démission de son ministre de la Défense Jim Mattis, a estimé que les troupes américaines n'étaient plus utiles en Syrie car le groupe Etat islamique (EI) était "en grande partie vaincu".
Avec AFP