Les ministres de l'Environnement de quelques 200 pays se sont retrouvés à Doha dans le cadre des négociations des Nations unies sur le climat pour trouver une solution en vue de réapprovisionner les fonds visant à aider les pays pauvres à combattre les changements climatiques.
La conférence devrait également déboucher sur un renouvellement de la première période d'engagement du Protocole de Kyoto qui expire le 31 décembre, dans la perspective de l'adoption d'un nouveau traité global sur le changement climatique en 2020.
Il y a du pain sur la planche, a reconnu le président de la conférence, Sheikh Abdullah Bin Hamad Al-Attiyah devant les délégués. « Nous devons finir le travail commencé à Bali. Nous devons achever les progrès entamés à Durban » a dit le Sheikh, en appelant les participants à un nouvel engagement en faveur de la réduction des émissions industrielles de gaz nocifs.
A Durban en 2011, les négociateurs avaient décidé de prolonger le Protocole de Kyoto, le traité de 1997 sur le changement climatique qui identifiait les gaz à effet de serre comme l’un des facteurs majeurs du changement climatique.
Ce protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, est le seul outil juridique imposant des objectifs de réduction des gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement climatique, à près d'une quarantaine de pays industrialisés, à l'exception des Etats-Unis qui ne l'ont jamais ratifié. De surcroit, les grandes puissances émergentes telles que la Chine, l’Inde et le Brésil, qui comptent parmi les principaux producteurs de gaz à effet de serre, avaient reçu des exemptions.
Cette année, à Doha, les experts climatiques espèrent que les négociateurs pourront trouver une formule plus équitable pour réduire les émissions de carbone.
Jennifer Morgan du World Resources Institute (WRI), basé à Washington dit que tout dépendra en grande partie des positions prises par les États-Unis. Elle note que le président Barack Obama s'est engagé à poursuivre un nouvel accord climatique international, mais pas un document qui menacerait la relance de l’économie américaine.
« Je pense qu'avec la réélection du président Obama, il y a de fortes attentes ici de la part des pays qui espèrent voir les États-Unis adopter une nouvelle position, plus progressive et tenter de faire avancer les choses de façon plus agressive que dans le passé » déclare Mme Morgan.
Plus de 17.000 délégués et représentants d'organisations non gouvernementales, d'entreprises et d'universités sont attendus cette conférence de Doha, qui se poursuit jusqu’au 7 décembre.
La conférence devrait également déboucher sur un renouvellement de la première période d'engagement du Protocole de Kyoto qui expire le 31 décembre, dans la perspective de l'adoption d'un nouveau traité global sur le changement climatique en 2020.
Il y a du pain sur la planche, a reconnu le président de la conférence, Sheikh Abdullah Bin Hamad Al-Attiyah devant les délégués. « Nous devons finir le travail commencé à Bali. Nous devons achever les progrès entamés à Durban » a dit le Sheikh, en appelant les participants à un nouvel engagement en faveur de la réduction des émissions industrielles de gaz nocifs.
A Durban en 2011, les négociateurs avaient décidé de prolonger le Protocole de Kyoto, le traité de 1997 sur le changement climatique qui identifiait les gaz à effet de serre comme l’un des facteurs majeurs du changement climatique.
Ce protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, est le seul outil juridique imposant des objectifs de réduction des gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement climatique, à près d'une quarantaine de pays industrialisés, à l'exception des Etats-Unis qui ne l'ont jamais ratifié. De surcroit, les grandes puissances émergentes telles que la Chine, l’Inde et le Brésil, qui comptent parmi les principaux producteurs de gaz à effet de serre, avaient reçu des exemptions.
Cette année, à Doha, les experts climatiques espèrent que les négociateurs pourront trouver une formule plus équitable pour réduire les émissions de carbone.
Jennifer Morgan du World Resources Institute (WRI), basé à Washington dit que tout dépendra en grande partie des positions prises par les États-Unis. Elle note que le président Barack Obama s'est engagé à poursuivre un nouvel accord climatique international, mais pas un document qui menacerait la relance de l’économie américaine.
« Je pense qu'avec la réélection du président Obama, il y a de fortes attentes ici de la part des pays qui espèrent voir les États-Unis adopter une nouvelle position, plus progressive et tenter de faire avancer les choses de façon plus agressive que dans le passé » déclare Mme Morgan.
Plus de 17.000 délégués et représentants d'organisations non gouvernementales, d'entreprises et d'universités sont attendus cette conférence de Doha, qui se poursuit jusqu’au 7 décembre.