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Poutine annonce le renvoi de 755 diplomates américains


Le président Vladimir Poutine et son porte-parole Dmitri Peskov, à New York, le 28 septembre 2015.
Le président Vladimir Poutine et son porte-parole Dmitri Peskov, à New York, le 28 septembre 2015.

Le président Vladimir Poutine a annoncé dimanche le renvoi de 755 diplomates américains, après l'adoption de nouvelles sanctions américaines contre Moscou, en estimant que des changements positifs dans les relations entre les deux pays ne sont "pas pour bientôt".

"Nous avons attendu assez longtemps, en espérant que la situation changerait peut-être vers le mieux", a déclaré M. Poutine dans un entretien dont des extraits ont été diffusés sur la chaîne publique russe Rossia 24.

"Mais il semble, que même si la situation change, ce n'est pas pour bientôt", a-t-il estimé.

Selon le maître du Kremlin, 755 diplomates américains devront quitter la Russie, après la décision annoncée vendredi par le ministère russe des Affaires étrangères de réduire, à partir du 1er septembre, à 455 les effectifs du personnel de l'ambassade des Etats-Unis et de ses consulats sur le territoire russe.

"Plus d'un millier de personnes travaillaient et travaillent encore" dans les représentations diplomatiques américaines en Russie, a indiqué M. Poutine.

"755 personnes devront arrêter leurs activités en Russie", a-t-il précisé.

Une telle réduction revient à ramener le personnel des représentations diplomatiques américaines au même niveau que celui du personnel des représentations russes aux Etats-Unis, selon la diplomatie russe qui a également suspendu l'utilisation par l'ambassade des Etats-Unis d'une résidence en périphérie de la capitale russe et d'entrepôts.

Le Sénat américain a adopté jeudi des sanctions pour punir la Russie de son ingérence présumée dans l'élection présidentielle. Ce texte, qui a été dénoncé par Moscou mais aussi critiqué dans l'Union européenne parce qu'il permet de punir des entreprises européennes, a ensuite été soumis au président Donald Trump, qui a le choix de le signer en l'état ou de le bloquer.

Vendredi, la Maison Blanche a annoncé que Donald Trump signerait ce texte, lui donnant ainsi force de loi.

Avec AFP

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