"Les présidents russe et français se sont prononcés en faveur du maintien et de la stricte application" de l'accord de 2015, a annoncé le Kremlin dans un communiqué, diffusé après qu'Emmanuel Macron a appelé Vladimir Poutine pour l'informer de ses entretiens la semaine dernière aux Etats-Unis avec Donald Trump.
Le président américain doit annoncer d'ici le 12 mai si, comme il l'a promis, il "déchire" ce texte signé en juillet 2015 par l'Iran et six grandes puissances après d'âpres négociations.
Son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, a déclaré dimanche que Donald Trump n'avait pas encore pris sa décision.
Il a ajouté que le président américain examinait la proposition de son homologue français sur l'ouverture de négociations pour un nouvel accord élargi.
M. Macron a proposé au président américain de préserver l'accord d'origine qui deviendrait le premier des "quatre piliers" d'un futur texte.
Les autres "piliers" concernent l'après-2025, quand certaines clauses concernant les activités nucléaires vont expirer, mais aussi les missiles balistiques très controversés de Téhéran et son rôle jugé "déstabilisateur" dans la région.
La Russie a déclaré qu'elle ne voyait "pas d'alternative" à l'accord.
Le président iranien Hassan Rohani a souligné dimanche que son pays n'accepterait "aucune restriction au-delà de ses engagements" actuels.
Avec AFP