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Poutine met Macron en garde contre tout "acte irréfléchi et dangereux"


Le président français Emmanuel Macron (G) et son homologue russe Vladimir Poutine au sommet du G20 à Hambourg, Allemagne, 8 juillet 2017.
Le président français Emmanuel Macron (G) et son homologue russe Vladimir Poutine au sommet du G20 à Hambourg, Allemagne, 8 juillet 2017.

Le président français a regretté le nouveau veto russe au Conseil de sécurité qui a empêché une réponse "unie et ferme" de l'ONU à la suite de l'attaque chimique présumée. Mais Poutine l'a mis en garde contre tout acte irréfléchi.

Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde vendredi son homologue français Emmanuel Macron contre tout "acte irréfléchi et dangereux" en Syrie, qui pourrait avoir des "conséquences imprévisibles", après des menaces de riposte militaire des Occidentaux à une attaque chimique présumée.

"Il est essentiel d'éviter toute action irréfléchie et dangereuse qui serait une violation flagrante de la Charte des Nations unies et qui aurait des conséquences imprévisibles", a indiqué le Kremlin dans un communiqué à la suite d'un entretien téléphonique entre les deux présidents.

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"Vladimir Poutine a mis l'accent sur la nécessité de mener une enquête poussée et objective jusqu'à la conclusion de laquelle il serait judicieux de s'abstenir de toute accusation à l'encontre de qui que ce soit", a poursuivi le Kremlin.

Le président Macron a, pour sa part, souhaité que la concertation "s'intensifie" entre Paris et Moscou "pour ramener la paix et la stabilité" dans ce pays, a indiqué l'Elysée.

Au cours de cette conversation, le président français a "regretté le nouveau veto russe au Conseil de sécurité qui a empêché une réponse unie et ferme" de l'ONU à la suite de l'attaque chimique présumée dans la Ghouta orientale, selon la présidence française.

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Cet appel intervient à un moment où les Occidentaux semblent hésiter à frapper des installations militaires en Syrie pour punir le régime de Bachar al-Assad, qu'ils tiennent pour responsable de l'attaque chimique présumée à Douma.

La Russie, qui dément toute attaque chimique et parle à cet égard de "mise en scène" des rebelles, n'a de cesse de dénoncer un "prétexte" utilisé pour déclencher une opération militaire contre son allié.

Avec AFP

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