L'annonce a été faite par le Mouvement national pour la société de développement (MNSD, au pouvoir de 1999 à 2010) et dirigé par Seïni Oumarou, ex-Premier ministre, qui a été crédité de 8,95% au premier tour du 27 décembre.
"Le MNSD appelle ses militantes et militants, sympathisantes et sympathisantes (...) ainsi que ceux de ses alliés (...) à sortir massivement le 21 février 2021 pour voter en faveur du candidat Bazoum Mohamed, en vued'une victoireéclatante", indique ce parti dans le communiqué transmis à l'AFP.
La Cour constitutionnelle a confirmé dimanche que le second tour opposerait Mohamed Bazoum, arrivé en tête avec 39,30% des suffrages, à Mahamane Ousmane qui a engrangé 16,98% des voix.
L'annulation, partielle ou totale, du premier tour réclamée par des candidats de l'opposition a été rejetée par la Cour.
Deux autres candidats malheureux, Mallam Alma Oumarou et Moussa Barazé Hassane, crédités respectivement de 2,47% et 2,40 % ont déjà appelé à voter pour Mohamed Bazoum, selon leur parti.
Sauf coup de théâtre, Albabé Abouba, ministre de l'Agriculture, arrivé 4e avec 7,07% des voix devait annoncer mercredi soir son "soutien" à M. Bazoum, d'apèrs ses proches.
Mahamane Ousmane a reçu le soutien du général Salou Djibo (2,98%) et devait bénéficier des apports de quatre candidats du premier tour issus de la coalition Cap 20-21: Ibrahim Yacouba (5,38%), Omar Hamidou Tchiana (1,6%), Djibrilla Baré Maïnassara (0,36%), et Amadou Boubacar Cissé (0,35%).
Bénéficiant de l'appui de Hama Amadou, principal opposant écarté du scrutin pour une condamnation dans une affaire de trafic de bébés, Cap 20-21 a déjà menacé de ne pas reconnaître les résultats du second tour s'il n'est pas "transparent et honnête, sans bourrages d'urnes".