Ces débats sont organisés par la chaîne de télévision nationale Wataniya, la haute autorité de l'audiovisuel (Haica), et la commission électorale tunisienne (Isie), avec l'appui d'une ONG dont le but est de promouvoir la démocratie, Munathara.
"On essaie de permettre aux électeurs de se faire par eux-mêmes une image plus précise de chaque candidat", a déclaré Lassaad Dahech, PDG de Wataniya.
Les trois débats d'une durée de 2h30 chacun, auront lieu les trois derniers jours de la campagne, le 11, 12 et 13 septembre. Ils donneront à chacun un temps de parole équivalent et seront diffusés en direct sur Wataniya et plusieurs chaînes locales.
"C'est la première fois qu'on organise un débat politique (entre les candidats, ndlr) pendant les élections en Tunisie", a souligné Nouri Lajmi, président de la Haica.
En 2014, lors de la première présidentielle de l'après-Révolution, certains candidats avaient débattu individuellement avec des électeurs.
"L'organisation des débats vise à renforcer la démocratie en Tunisie", a indiqué Belabbed Benkerida, fondateur de l'ONG Munathara.
Lors de ce deuxième scrutin démocratique au suffrage universel, 26 candidats s'affronteront. L'un des principales têtes d'affiche, Nabil Karoui, est en prison.