Fin août, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirmait avoir identifié 35 cas de variole du singe dans sept pays du Moyen-Orient et du Maghreb.
Depuis mai, les contaminations par la variole du singe connaissent une recrudescence hors de l'Afrique occidentale et centrale où elle était déjà endémique. A tel point que l'OMS a déclenché son plus haut niveau d'alerte fin juillet pour tenter de juguler la maladie.
Au total, la mort de 18 personnes a été été enregistrée dans le monde depuis mai. Selon le tableau de bord de l'OMS qui répertorie tous les cas confirmés, il y avait à la date du 7 septembre, 54.709 cas et 18 décès enregistrés dans 125 pays dont 98% en Europe et en Amérique du Nord.
La variole du singe peut s'attraper par contact physique rapproché avec une personne, un animal ou du matériel infectés. Elle disparaît généralement d'elle-même après deux à quatre semaines. Les premiers symptômes sont de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et dorsales pendant cinq jours. Des éruptions cutanées apparaissent ensuite sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds, suivies de lésions douloureuses, de boutons et enfin de croûtes.