"Cette grande première est prévue pour commencer à partir du stade des quarts de finale", a précisé l'organisation panafricaine dans un communiqué.
Cette décision a été prise après une réunion lundi de la commission des arbitres de la CAF.
Selon l'instance, les arbitres africains présélectionnés pour la Coupe du monde 2018 en Russie "ont déjà reçu la formation nécessaire" et "seront mis à contribution pour officier comme arbitre assistant vidéo".
Ce système, qui fait polémique, a déjà été expérimenté en compétition par la Fifa, la fédération internationale, lors de la Coupe des Confédérations remportée cet été en Russie par l'Allemagne. Il est également utilisé par l'Allemagne et l'Italie dans leurs championnats respectifs.
Cette démarche s'inscrit dans une volonté affichée de la CAF de se moderniser.
"Nous allons prendre des décisions de la première importance qui seront déterminantes pour l'avenir de l'arbitrage africain", a déclaré le président de la Commission, Souleiman Waberi.
Le but est également de "faire taire les critiques (sur) l'arbitrage africain et rivaliser avec les autres confédérations", poursuit le texte.
Le VAR est "inévitable" pour réduire les erreurs arbitrales mais risque d'ôter la "spontanéité" du football, avait ainsi estimé lundi l'entraîneur du Real Madrid Zinédine Zidane, après une controverse dans le Championnat d'Espagne en raison d'un but valable non accordé dimanche au FC Barcelone.
Le président de l'UEFA Aleksander Ceferin s'y oppose pour l'instant, estimant, dans une interview jeudi au quotidien italien La Repubblica, que l'arbitre doit "rester le juge".
Le Board, instance garante des lois du jeu de la Fifa, doit donner en mars sa décision quant à l'autorisation de l'arbitrage vidéo.
La CAF a de son côté annoncé que son département d'arbitrage disposera "très bientôt" d'une unité vidéo.
Avec AFP