Cette réunion virtuelle se tiendra à huis clos et il n'était pas clair lundi soir si elle donnerait lieu à la publication d'une déclaration, a-t-on précisé de mêmes sources.
Cette session intervient alors que le président de la région dissidente du Tigré, dans le nord de l'Ethiopie, a affirmé lundi que son peuple était "prêt à mourir", au lendemain d'un ultimatum de 72 heures lancé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed aux dirigeants tigréens pour qu'ils se rendent.
Le sujet de l'Ethiopie a été abordé à la mi-novembre par les 15 membres du Conseil de sécurité, mais c'était à l'occasion d'un déjeuner mensuel virtuel organisé par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, selon des diplomates.
Leur discussion mardi sera donc leur premier réel échange formel depuis le déclenchement de l'opération militaire éthiopienne au Tigré, qui a entraîné la fuite de plus de 40.000 personnes vers le Soudan voisin.
Antonio Guterres avait réclamé vendredi "l'ouverture de couloirs humanitaires" pour venir en aide à la population prise au piège des combats dans le nord de l'Ethiopie.
Lors d'une conférence de presse, il avait alors justifié l'absence de réunion du Conseil de sécurité, chargé de la paix et de la sécurité dans le monde, par l'absence d'accord des autorités éthiopiennes pour une médiation, laissant entendre qu'il revenait à l'Union africaine de prendre l'initiative.