"Nous en avons été officiellement notifiés hier", a déclaré à l'AFP Albert Massaquoi, porte-parole de la Commission électorale nationale (NEC), visée par ce recours de même que le président Bio. "Cela fait partie du processus démocratique", a ajouté M. Massaquoi.
Dans son recours, consulté par l'AFP, M. Kamara et deux dirigeants son parti reprochent à la NEC d'avoir proclamé le 4 avril la victoire de M. Bio sans tenir compte d'irrégularités observées selon eux lors du second tour, le 31 mars.
Ils demandent en conséquence à la Cour suprême "d'ordonner l'exclusion du décompte des bureaux de vote où s'est produit un bourrage d'urnes" et d'invalider l'annonce de la victoire de Julius Maada Bio, qui a prêté serment deux heures plus tard.
La date de la décision de la Cour suprême n'était pas connue dans l'immédiat.
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Le soir de la proclamation des résultats, M. Kamara avait exprimé l'intention de les contester en justice. Mais il avait ensuite félicité M. Bio le 7 avril lors d'une visite à son domicile avec une délégation de son parti.
Les deux hommes s'étaient serré la main et donné l'accolade devant les caméras.
Les missions d'observateurs présentes lors des élections ont généralement salué le bon déroulement du scrutin et M. Bio a reçu les félicitations de la plupart des dirigeants internationaux.
Une cérémonie officielle d'intronisation du nouveau président est prévue samedi à Freetown.
Avec AFP