Le président du CGE, Moïse Bibalou Koumba, et les membres de cette nouvelle institution ont prêté serment devant la Cour constitutionnelle.
Depuis lundi, le Gabon est dans un flou institutionnel. Les élections législatives, reportées à deux reprises depuis décembre 2016, auraient dû avoir lieu avant la fin avril.
La Cour constitutionnelle a annoncé lundi la dissolution de l'Assemblée nationale - que le Sénat remplacera temporairement - et a demandé le départ du gouvernement, qui a officiellement démissionné mardi.
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Selon la Cour, le gouvernement a échoué dans l'organisation des législatives à la date fixée. Les commentateurs expliquent ces reports du scrutin par les remous suscités par la présidentielle d'août 2016, dont les résultats donnant le président sortant Ali Bongo Ondimba vainqueur sont contestés par l'opposition.
Cette décision de la Cour a été vécue comme une surprise par la classe politique gabonaise, dont une partie a accusé l'institution de "coup d'Etat institutionnel", une accusation démentie par sa présidente, Marie-Madeleine Mborantsuo, mercredi sur Radio France Internationale (RFI).
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Le CGE, qui est composé de membres de la majorité et de l'opposition, est chargé de fixer la date des législatives et de veiller à leur bon déroulement.
L'institution remplace l'ancienne Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) qui avait validé les résultats de l'élection présidentielle d'août 2016.
Avec AFP