L'ancien secrétaire d'Etat Hillary Clinton et l'homme d'affaires Donald Trump ont remporté facilement mardi soir les élections primaires organisées dans l’Etat de New York.
Des coups sévères portés à leurs rivaux par deux candidats qui comptaient énormément sur leurs liens avec New York pour les propulser vers la victoire.
Et ils ne se sont pas trompés : Hillary Clinton, qui a représenté cet État au Sénat américain à deux reprises, obtenait dans la nuit environ 58 pourcent des suffrages contre son seul et unique concurrent, le sénateur du Vermont Bernie Sanders. Pour des observateurs, le succès de Mme Clinton à New York gonfle ses chances de représenter son parti dans la bataille pour la Maison-Blanche.
Côté républicain, le milliardaire Donald Trump a lui repris le contrôle de cette course à l’investiture.
Le New-yorkais l’emportait par un peu plus de 60 pour cent face à ses deux rivaux, le gouverneur de l'Ohio John Kasich et le sénateur du Texas Ted Cruz.
Tout ne s’est toutefois pas déroulé sans couacs dans ces primaires de New York. Des irrégularités ont été déplorées – machines à compilation des urnes défectueuses, ouverture tardive de certains bureaux de vote et des dizaines de milliers d’électeurs disparus de la liste électorale. La Commission électorale de l’Etat est montrée du doigt mais cette fausse note, beaucoup conviennent à dire, n’aura aucun impact sur le verdict tombé cette nuit.
Ernestine Ncho-Mottoh, d'origine ivoirienne, a agi en cette journée de primaires comme agent électoral dans le bureau de vote de Mamaronek dans le Westchester County. Elle a livré ses impressions à VOA Afrique quelques minutes avant la fermeture du bureau de vote.
"Je suis très satisfaite des gens que nous avons eus. Habituellement, nous avons très peu de personnes qui viennent ici. Cela fait huit que je fais ce travail. A part les élections que j’ai faites avec le président Obama, nous n’avons pas eu beaucoup de personnes qui viennent habituellement. Et là, cela me rappelle les élections il y a huit ans avec le président Obama", confie Mme Ncho-Motto.