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"Prison à vie" requise au procès des disparus du Novotel en Côte d'Ivoire


Vue du tribunal d'Abidjan où est jugée Simone Gbagbo, le 2 octobre 2016 (VOA/Nicolas Pinault)
Vue du tribunal d'Abidjan où est jugée Simone Gbagbo, le 2 octobre 2016 (VOA/Nicolas Pinault)

Cinq peines de "prison à vie" ont été requises contre des militaires ivoiriens, dont l'une visant l'ex-chef de la garde républicaine, le général Brunot Dogbo.

Les accusés sont jugés pour l'enlèvement à l'hôtel Novotel d'Abidjan et le meurtre en 2011 de quatre personnes, dont deux Français.

"Les principaux coupables sont connus. J'ai requis contre eux la prison à vie. Ce sont des faits extrêmement graves", a déclaré l'avocat général du tribunal de Yopougon, quartier d'Abidjan, Souleymane Koné.

Le 4 avril 2011, au plus fort de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire, un commando avait fait irruption à l'hôtel Novotel d'Abidjan, emmenant son directeur, le Français Stéphane Frantz Di Rippel, son compatriote Yves Lambelin, directeur général de Sifca, plus grand groupe agro-industriel ivoirien, l'assistant béninois de celui-ci, Raoul Adeossi, et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général d'une filiale de Sifca.

Cinq des dix accusés, dont huit militaires ivoiriens, sont poursuivis pour "séquestration et assassinat", les autres pour enlèvement" et/ou "disparition de cadavres".

Selon les autorités ivoiriennes - installées après l'arrestation le 11 avril du président Laurent Gbagbo à l'issue de quatre mois de crise -, les quatre hommes avaient été emmenés au palais présidentiel, torturés et tués.

Deux corps avaient été retrouvés fin mai 2011 dans la lagune près d'Abidjan, mais seul le cadavre d'Yves Lambelin avait pu être formellement identifié.

Le procès s'est ouvert le 21 février et les parties civiles en attendent qu'il révèle s'il y a eu des commanditaires, pourquoi les quatre victimes ont été arrêtées et tuées et où se trouvent les corps.

Avec AFP

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