Le procès des vingt-trois militaires inculpés dans l'affaire des explosions d'un dépôt de munitions de Brazzaville, qui ont fait 300 morts en mars, pourrait intervenir le mois prochain, a annoncé le ministre congolais de la justice Aimé Emmanuel Yoka.
"Le procès sera organisé, sans nul doute, à Brazzaville avant le 31 janvier 2013," a-t-il dit à la radio nationale, précisant que "la Cour suprême se chargera de désigner la juridiction devant laquelle ils devront comparaître."
La chambre d'accusation s'est déclarée récemment incompétente pour instruire les dossiers des 23 militaires inculpés et les a renvoyés devant le procureur général de la Cour d'appel.
Cette décision avait soulevé de nombreuses protestations notamment parmi les avocats des militaires, selon lesquels leurs clients étaient devenus des "otages de l'Etat".
"Le procès sera organisé, sans nul doute, à Brazzaville avant le 31 janvier 2013," a-t-il dit à la radio nationale, précisant que "la Cour suprême se chargera de désigner la juridiction devant laquelle ils devront comparaître."
La chambre d'accusation s'est déclarée récemment incompétente pour instruire les dossiers des 23 militaires inculpés et les a renvoyés devant le procureur général de la Cour d'appel.
Cette décision avait soulevé de nombreuses protestations notamment parmi les avocats des militaires, selon lesquels leurs clients étaient devenus des "otages de l'Etat".