Quelques 7.000 migrants entrent au Yémen chaque mois et le nombre total des arrivées pour 2017 a atteint près de 100.000, a précisé l'OIM dans un communiqué.
Fuyant la violence et la pauvreté dans la Corne de l'Afrique, notamment en Erythrée, en Somalie et en Ethiopie, ces migrants espèrent atteindre les pays arabes du Golfe plus prospères, et sont à la merci des contrebandiers, a expliqué l'organisation.
Une fois au Yémen, où quelque 10.000 personnes ont été tuées en trois ans de guerre entre les forces progouvernementales et les rebelles Houthis, les plus chanceux trouvent un travail clandestin, a indiqué l'OIM.
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Les moins fortunés sont exposés aux mauvais traitements, aux abus sexuels et à la violence.
"En route et une fois au Yémen, de nombreux migrants souffrent dans les mains de trafiquants et d'autres criminels, subissent des abus physiques et sexuels, des détentions arbitraires pendant de longues périodes, du travail forcé", ces abus conduisant parfois à leur mort, a souligné l'OIM.
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L'organisation Human Rights Watch a publié le mois dernier un rapport affirmant que des employés du gouvernement yéménite ont "torturé, violé et exécuté" des migrants et demandeurs d'asile dans le centre de détention pour migrants de Buraika, dans la province d'Aden, dans le sud du Yémen.
Les migrants détenus dans l'établissement --utilisé depuis le début de 2017-- se sont vus refuser le statut de réfugiés et ont souvent été reconduits en masse, selon HRW. L'agence de l'ONU pour les réfugiés a corroboré le rapport.
Avec AFP