Selon les résultats définitifs proclamés en audience publique par la Cour, le président sortant, au pouvoir depuis janvier 2019, gagne même un dixième de point, à 73,47%, par rapport aux chiffres provisoires annoncés le 31 décembre par la commission électorale (Céni), qui lui attribuaient 73,34% des voix.
Pour parvenir à ce résultat, la Cour constitutionnelle a retranché des scores des 26 candidats à la présidentielle les suffrages enregistrés dans deux circonscriptions où la Céni a annulé les élections générales pour cause de fraudes diverses. En même temps, le 5 janvier, la Céni avait annulé les votes pour 82 candidats.
Un quadruple scrutin - présidentielle, législatives, provinciales et locales - était organisé le 20 décembre mais avait été prolongé d'au moins une journée pour cause de multiples problèmes logistiques.
Les chiffres définitifs établis par la Cour constitutionnelle ne modifient pas le classement des 26 candidats qui étaient en lice pour la présidentielle, une élection à un seul tour, mais changent légèrement pour certains leur pourcentage de voix obtenues.
Félix Tshisekedi est suivi de l'ancien gouverneur du Katanga (sud-est) Moïse Katumbi, qui recueille 18,08% des suffrages (inchangé), puis de l'autre opposant Martin Fayulu, qui en obtient 4,92% (contre 5,33% selon les chiffres provisoires).
Un autre candidat, l'ancien Premier ministre Adolphe Muzito, est crédité de 1,13% des voix (contre 1,12). Tous les autres, y compris le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, ne dépassent pas les 1%.
Lundi, la Cour constitutionnelle avait examiné une requête d'un candidat, arrivé dernier à l'élection, qui demandait l'annulation de la présidentielle, entachée selon lui d'une "multitude d'irrégularités".
La Cour, qui a rendu sa décision mardi avant de proclamer les résultats définitifs de l'élection, a rejeté cette requête et en a déclaré une autre, émanant d'un simple électeur, irrecevable.
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