"Les informations qui ont servi à la diffusion de la dernière alerte sur l'Afrique du Sud sont très partielles", affirment le ministère sud-africain des Affaires étrangères et les services de renseignements sud-africains dans un communiqué commun.
Elles "sont douteuses, sans fondement et fournies par une source contestable et basées sur des conclusions discutables", ajoutent-ils.
L'Afrique du Sud dénonce "les tentatives destinées à faire croire à l'inaptitude du gouvernement, à provoquer (...) une hystérie publique sur la base d'une seule source douteuse", insistent-ils.
L'ambassade américaine à Pretoria a réagi à ces accusations affirmant que son avertissement était basé sur "des informations spécifiques et crédibles".
Samedi, les Etats-Unis avaient mis en garde leurs ressortissants vivant en Afrique du Sud contre le risque imminent d'attentats par des islamistes, notamment dans les centres commerciaux de luxe de Johannesburg et du Cap.
Dans la foulée, le Royaume-Uni avait publié une alerte similaire.
Mercredi, Pretoria a appelé les ambassades étrangères "à suivre les bons canaux quand il s'agit de communiquer" sur le terrorisme et "a fait part aux ambassades concernées de son mécontentement sur la manière dont le sujet a été traité".
L'Afrique du Sud, qui compte 1,5% de musulmans parmi ses 53 millions d'habitants, a été épargnée jusqu'à présent par les attaques terroristes perpétrées par des islamistes.
Avec AFP